Première campagne expérimentale dans le quartier Yao Sehi de Yopougon (Abidjan)

25/11/2022

Les premières participantes de la phase 1 du projet APIMAMA sont fières d’arborer leur teeshirt aux couleurs d’APIMAMA. Elles sont trente, sélectionnées pour leurs activités de cuisson domestique avec des foyers traditionnels au bois et charbon de bois.

De novembre à décembre 2022, les chercheurs et étudiants d’APIMAMA étudient leur exposition personnelle à la pollution particulaire avec un capteur de mesure d’exposition aux particules fines que chacune d’entre elles porte en continu, et un système porte filtre/pompe pour l’analyse de composition chimique des particules et de leur potentiel oxydant. Un examen clinique complet de leur état de santé a été également effectué ainsi que des enquêtes sociologiques afin de déterminer leur état de vulnérabilité à la pollution particulaire.

En janvier 2023, des foyers améliorés de cuisson seront distribués dans l’ensemble du quartier. En novembre et décembre 2023, les mêmes mesures seront répétées et nous pourrons alors mesurer l’effet des nouvelles pratiques et technologies.

Le même protocole sera répété pour les prochains groupes de participantes qui seront constituées de femmes fabriquant du charbon de bois et de femmes fumeuses de poisson.

Le projet APIMAMA (Air Pollution Mitigation Actions for Megacities in Africa) vise à trouver des solutions pour réduire les risques sanitaires et sociaux liés à la pollution de l’air dans les villes africaines. La ville d’Abidjan, capitale de Côte d’Ivoire, est la « ville-laboratoire » du projet. Deux phases pour ce projet : une phase à micro-échelle sur des groupes de femmes aux activités domestiques et commerciales très polluantes et une phase à l’échelle de la ville, prenant en compte l’ensemble des sources d’émission.